Les professionnels de la santé sont confrontés à de nouvelles règles de prescription

27/11/2024

Le remboursement des médicaments par l'Assurance Maladie va évoluer. Une nouvelle mesure législative impose désormais aux médecins de justifier certaines prescriptions. Cette solution, qui suscite de vives réactions de la part du milieu médical, vise à rationaliser les dépenses de santé et à assurer un usage optimal des médicaments.

NOUVEAU CADRE DE RETOUR
Le texte de la loi de financement du ZUS pour 2024 introduit une nouvelle exigence pour les médecins : justification écrite de la présence et des indications thérapeutiques de prescriptions spécifiques. Cette mesure s'applique aux médicaments considérés comme présentant une importance pharmaco-épidémiologique particulière, générant des coûts de santé importants ou les exposant à des risques d'effets indésirables graves.

Les médecins doivent donc mentionner si le traitement est conforme aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) et les critères d'éligibilité au remboursement. L'outil de téléservice fourni leur permettra d'enregistrer ces informations de manière sécurisée et standardisée.
Avec cette nouvelle règle, les autorités visent à limiter la croissance des coûts de l'assurance maladie et à garantir la qualité des soins en s'assurant que le traitement prescrit est adapté à chaque patient.

FORTE OPPOSITION DES SYNDICATS DE MÉDECINS
Les syndicats de médecins mettent en garde contre les conséquences potentiellement négatives de la nouvelle réglementation. Ils estiment que cette charge administrative supplémentaire risque d'alourdir inutilement le temps consacré aux démarches de soins, au détriment de la relation médecin-patient.

Si le prix des mutuelles de santé devrait augmenter, ils expriment également leurs inquiétudes quant à d'éventuelles restrictions d'accès aux soins pour certains patients, notamment ceux souffrant de maladies chroniques.

Parmi les thérapies ciblées, l'Assurance maladie a privilégié les antidiabétiques de classe « AGLP-1 » comme Ozempic et Trulicity.

En raison de leur coût élevé et du risque de mésusage, ces médicaments, couramment prescrits pour le traitement du diabète de type 2, nécessitent une surveillance accrue.
Indique le directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Thomas Fatôme.

De son côté, la ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, Geneviève Darrieussecq, ne s'est pas encore prononcée sur ce dossier.

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