Le système des zones à faibles émissions (ZFE) est renforcé

Des ZFE ont été créées dans plusieurs grandes villes, dont le but est, d'une part, de lutter contre la pollution de l'air et, d'autre part, de réduire les embouteillages aux heures de pointe. Ces voies sont réservées aux véhicules « propres ». À partir de 2025, les règles de leur utilisation vont changer.

Certains véhicules sont définitivement interdits d'accès dans les locaux du ZFE

La vignette Crit'Air indique le niveau d'émissions polluantes des voitures, sur une échelle de 1 à 5, le niveau 1 qualifiant les modèles les plus écologiques. La catégorie « non classé » regroupe les voitures anciennes, y compris les objets de collection. La mention inscrite sur cet autocollant permet aux véhicules d'accéder ou non à ZFE.

Depuis le début de cette année, les voitures Crit'Air 3 ne peuvent plus emprunter les zones à faibles émissions dans les grandes villes où la ZFE a été initialement créée, notamment : à Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier.

Ces voies sont actuellement fermées aux modèles thermiques (respectivement essence et diesel d'avant 2006 et 2011).

Par ailleurs, d'autres secteurs à circulation restreinte ont été créés dans les villes de plus de 150 000 habitants. Cette dernière solution a pour conséquence directe d’interdire l’accès à ces zones aux voitures à moteur thermique immatriculées avant 1997.

La vignette Crit'Air sera plus chère

Outre la révision des critères d'accès aux zones à faibles émissions et la création de nouvelles ZFE, une autre décision a choqué les utilisateurs de ces secteurs spécifiques. Le prix de la vignette Crit'Air est augmenté pour 2025. Il coûte désormais 3,81 € (contre 3,77 € auparavant) pour l'achat et la livraison en France métropolitaine et 4,91 € (contre 4,76 € auparavant) pour les expéditions à l'étranger. Même si l’augmentation peut paraître faible, elle peut être importante pour de nombreux conducteurs.

Par ailleurs, la création des ZFE et les critères d'accès de plus en plus stricts à ces zones continuent de susciter des polémiques. Ces mesures écologiques sont jugées discriminatoires par ceux qui ne peuvent pas les prendre. En effet, le coût des véhicules « propres » n’est pas à la portée de tous.