Selon Santé publique France, les Français sont sédentaires et peu actifs

17/07/2024


Une étude publiée mardi par le ministère de la Santé publique met en lumière un constat choquant : les Français ne pratiquent toujours pas suffisamment d'activité physique. Un peu moins des trois quarts des hommes (72,9 %) et un peu plus de la moitié des femmes (59,3 %) respectaient les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce phénomène est particulièrement prononcé chez les femmes les plus âgées et les moins instruites. "Il est impératif d'inverser cette tendance", affirment les chercheurs.

Pas assez d'activité physique

Les recommandations hebdomadaires de l'Organisation mondiale de la santé sont claires : pratiquez 150 à 300 minutes d'activité physique d'intensité modérée ou 75 à 150 minutes d'activité d'intensité soutenue. De plus, il est recommandé de réaliser des exercices de renforcement musculaire au moins deux fois par semaine. Cependant, en 2021, moins d’un tiers des hommes (31,1 %) et moins d’un quart des femmes (20,2 %) avaient atteint ces objectifs. Les modes de vie sédentaires sont également préoccupants : plus d'un adulte sur cinq (21 %) passe plus de sept heures par jour assis, et près de quatre sur dix (39 %) passent plus de trois heures par jour à se détendre devant un écran.

Dans l’ensemble, 8,6 % des hommes et 9,9 % des femmes avaient une combinaison d’inactivité physique et d’un mode de vie sédentaire. Les auteurs de l'étude concluent : ''Globalement, ces données mettent en évidence le manque d'activité physique dans la vie quotidienne des Français, notamment des Françaises, et donc la nécessité d'agir pour accompagner les changements de mode de vie, notamment davantage d'activité physique''.

Différences significatives

Les niveaux d’activité physique et de mode de vie sédentaire varient selon l’âge, le niveau d’éducation et la région. Les jeunes et les moins instruits sont les plus touchés par l'inactivité. Pour les hommes, le chômage réduit l’activité physique, tandis que pour les femmes, la vie de famille avec enfants constitue un frein. Les différences régionales sont également évidentes. Par exemple, les niveaux d'activité physique en Bretagne et en Occitanie sont supérieurs à la moyenne nationale, avec respectivement 78,9 % et 77,2 % des adultes répondant aux recommandations. En revanche, l'Île-de-France et le nord-est de la France sont plus faibles, avec des taux de conformité de seulement 67,7 % et 69,2 %.

Santé publique française souligne que "le niveau d'activité physique des femmes est toujours inférieur à celui des hommes, ce qui en fait un public prioritaire". En fait, les différences sociodémographiques sont frappantes : les personnes possédant moins d'un baccalauréat en éducation sont moins susceptibles de respecter les recommandations en matière d'activité physique.

Promouvoir un mode de vie actif

Face à un mode de vie de plus en plus sédentaire, les autorités de santé publique françaises recommandent de repenser l'urbanisme et de promouvoir des modes de vie actifs. L’objectif est de rendre l’environnement plus attractif, notamment pour les jeunes, et de créer des alternatives aux longues périodes de travail sédentaire. Les chercheurs recommandent également de prendre des pauses plus fréquentes pendant les périodes d'inactivité : '' Répartissez votre temps assis, remplacez une partie de votre temps assis par de la position debout, faites quelques pas ou faites de l'exercice, ou intégrez des pauses actives à votre longue vie sédentaire. "

Les conseils actuels suggèrent de se lever et de se promener toutes les deux heures. Cependant, des recherches récentes montrent que des pauses plus fréquentes, à commencer par 20 minutes d'inactivité, peuvent également présenter des avantages significatifs. Cette approche comprend des mouvements simples comme se lever, faire quelques pas ou des exercices légers, intégrés à toutes les situations de sédentarité prolongée.

Des initiatives locales et nationales sont nécessaires de toute urgence

Les différences observées à travers le pays en matière d’activité physique et d’habitudes sédentaires nécessitent des interventions spécifiques au contexte. Les initiatives doivent inclure une diversité d'activités sportives au sein des clubs, des associations et des collectivités afin que chacun puisse y trouver sa place. L’accessibilité géographique, culturelle et économique des infrastructures sportives en développement est cruciale pour encourager l’activité physique.

Les projets de conception active et d’aménagement de l’espace urbain qui encouragent la marche et le vélo sont cruciaux. La promotion d’environnements sains, par exemple en transformant les quartiers isolés en espaces urbains dynamiques, peut jouer un rôle clé. En outre, des initiatives spécifiques visant à alléger certaines contraintes domestiques des femmes pourraient également accroître leur niveau d'activité physique.

Enfin, 2024, en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, offre une opportunité unique de promouvoir le sport comme « grande cause nationale ». Toutefois, les auteurs de l'étude préviennent que "le défi global consistera à rassembler les territoires et les gens et à maintenir cet élan au fil du temps".

Selon Santé publique France, les Français sont sédentaires et peu actifs Une étude publiée mardi par le ministère de la Santé publique met en lumière un constat choquant : les Français ne pratiquent toujours pas suffisamment d'activité physique. Un peu moins des trois quarts des hommes (72,9 %) et un peu plus de la moitié des femmes (59,3 %) respectaient les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce phénomène est particulièrement prononcé chez les femmes les plus âgées et les moins instruites. "Il est impératif d'inverser cette tendance", affirment les chercheurs. Pas assez d'activité physique Les recommandations hebdomadaires de l'Organisation mondiale de la santé sont claires : pratiquez 150 à 300 minutes d'activité physique d'intensité modérée ou 75 à 150 minutes d'activité d'intensité soutenue. De plus, il est recommandé de réaliser des exercices de renforcement musculaire au moins deux fois par semaine. Cependant, en 2021, moins d’un tiers des hommes (31,1 %) et moins d’un quart des femmes (20,2 %) avaient atteint ces objectifs. Les modes de vie sédentaires sont également préoccupants : plus d'un adulte sur cinq (21 %) passe plus de sept heures par jour assis, et près de quatre sur dix (39 %) passent plus de trois heures par jour à se détendre devant un écran. . Dans l’ensemble, 8,6 % des hommes et 9,9 % des femmes avaient une combinaison d’inactivité physique et d’un mode de vie sédentaire. Les auteurs de l'étude concluent : « Globalement, ces données mettent en évidence le manque d'activité physique dans la vie quotidienne des Français, notamment des Françaises, et donc la nécessité d'agir pour accompagner les changements de mode de vie, notamment davantage d'activité physique. Différences significatives Les niveaux d’activité physique et de mode de vie sédentaire varient selon l’âge, le niveau d’éducation et la région. Les jeunes et les moins instruits sont les plus touchés par l'inactivité. Pour les hommes, le chômage réduit l’activité physique, tandis que pour les femmes, la vie de famille avec enfants constitue un frein. Les différences régionales sont également évidentes. Par exemple, les niveaux d'activité physique en Bretagne et en Occitanie sont supérieurs à la moyenne nationale, avec respectivement 78,9 % et 77,2 % des adultes répondant aux recommandations. En revanche, l'Île-de-France et le nord-est de la France sont plus faibles, avec des taux de conformité de seulement 67,7 % et 69,2 %. Santé publique française souligne que "le niveau d'activité physique des femmes est toujours inférieur à celui des hommes, ce qui en fait un public prioritaire". En fait, les différences sociodémographiques sont frappantes : les personnes possédant moins d'un baccalauréat en éducation sont moins susceptibles de respecter les recommandations en matière d'activité physique. Promouvoir un mode de vie actif Face à un mode de vie de plus en plus sédentaire, les autorités de santé publique françaises recommandent de repenser l'urbanisme et de promouvoir des modes de vie actifs. L’objectif est de rendre l’environnement plus attractif, notamment pour les jeunes, et de créer des alternatives aux longues périodes de travail sédentaire. Les chercheurs recommandent également de prendre des pauses plus fréquentes pendant les périodes d'inactivité : « Répartissez votre temps assis, remplacez une partie de votre temps assis par de la position debout, faites quelques pas ou faites de l'exercice, ou intégrez des pauses actives à votre longue vie sédentaire. dans toutes les situations.", recherche) sera bénéfique. " Les conseils actuels suggèrent de se lever et de se promener toutes les deux heures. Cependant, des recherches récentes montrent que des pauses plus fréquentes, à commencer par 20 minutes d'inactivité, peuvent également présenter des avantages significatifs. Cette approche comprend des mouvements simples comme se lever, faire quelques pas ou des exercices légers, intégrés à toutes les situations de sédentarité prolongée. Des initiatives locales et nationales sont nécessaires de toute urgence Les différences observées à travers le pays en matière d’activité physique et d’habitudes sédentaires nécessitent des interventions spécifiques au contexte. Les initiatives doivent inclure une diversité d'activités sportives au sein des clubs, des associations et des collectivités afin que chacun puisse y trouver sa place. L’accessibilité géographique, culturelle et économique des infrastructures sportives en développement est cruciale pour encourager l’activité physique. Les projets de conception active et d’aménagement de l’espace urbain qui encouragent la marche et le vélo sont cruciaux. La promotion d’environnements sains, par exemple en transformant les quartiers isolés en espaces urbains dynamiques, peut jouer un rôle clé. En outre, des initiatives spécifiques visant à alléger certaines contraintes domestiques des femmes pourraient également accroître leur niveau d'activité physique. Enfin, 2024, en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, offre une opportunité unique de promouvoir le sport comme « grande cause nationale ». Toutefois, les auteurs de l'étude préviennent que "le défi global consistera à rassembler les territoires et les gens et à maintenir cet élan au fil du temps".

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